Fiche de Thalie

Thalie Gloucester

Bonjour, je m'appelle Thalie Gloucester, mais on me surnomme parfois Foxy. J'ai actuellement 29 ans, car je suis né(e) le 31 Juillet 1992 à Los Angeles et je suis Américaine. Il m'arrive parfois de faire quelque chose de ma vie et si je ne suis pas entrain de faire de la photographie, je suis mathématicienne mais en vérité je suis à la tête de la section Amérique de la Scyre. Si vous voulez tous savoir je suis chercheuse spécialisée dans les créatures liées à la mort, vu que je n'ai aucun secret pour toi, tu peux aussi savoir que je suis hétérosexuelle et je suis célibataire. On me dit souvent que je ressemble à Hollande Roden Je suis dans le groupe des des Gardiens

comment on peut me reconnaître ?

Thalie est vive, alerte, enjouée et particulièrement communicative. Charmante et élégante, elle apparait extravertie et a besoin des autres pour se sentir exister. Douée de facultés d'élocution et d'expression, elle adore être en représentation -pas pour rien que son prénom vient de la Muse de la Comédie- parler et échanger ses idées. C'est une excellente comédienne, adaptable, capables de mimer les défauts d'autrui, possédant un esprit critique et un sens aigu de l'observation - bien pratique dans son métier-. Elle est aussi extrêmement rusée, possédant une intelligence vive qu'elle met à disposition des autres mais aussi d'elle même. Thalie est une femme forte et indépendante qui refuse d'avouer ses peurs. Rapide et maligne, elle sait facilement se tirer de l'embarras quitte à mentir éhontément. Elle est curieuse, intéressée par tout, ce qui peut les conduire à une certaine instabilité. à l'affût d'horizons nouveaux. Quelque peu vaniteuse parfois, elle n'hésitera pas, s'il le faut, à s'adresser des compliments à elle-même mais elle n'est pas avare non plus en compliment pour les autres, surtout ses amies. Elle est aussi très adepte du body positive, militant pour l'acceptation de soi. De toute façon, Thalie est une femme très engagée dans les luttes de son temps. Féministe, écologiste, pauvreté, social, beaucoup de causes ont grâce à ses yeux et elle est une militante acharnée ! Rome ne s'est pas faite en un jour, et elle sait que les choses n'évolueront pas non plus rapidement. Elle est consciente de l'évolution et des progrès qu'il y a eu mais il ne faut jamais baisser les bras. Philosophie qu'elle a aussi dans son "véritable métier de chercheuse". Toujours en quête de la vérité des faits, Thalie ne baisse jamais les bras, c'est une bosseuse qui apprécie le travail bien fait ! Elle peut être aussi très vindicative dans ses propres, apostrophant, dénonçant, jugeant et jetant en pâture au tribunal populaire. Les gens veulent savoir et ils sauront ! Où du moins quand ils seront prêt à savoir. Partisante de la transparence, elle s'active à documenter et à comprendre le plus possible les créatures que la Milice ramène dans au sein du laboratoire.  Parfois, néanmoins, Thalie a tendance à exagérer et à amplifier, que ce soit ses réactions qui prennent une dimension stellaire #DramaQueen, où les accusations qu'elle porte. Elle s'enflamme très vite pour une petite broutille et ses colères sont redoutables, mais c'est aussi ce qui fait son charme !

Est rousse X Possède le tatouage des gardiens sur la cuisse droite X Mesure 1m62

A un petit frère plus jeune de 2 ans X Travaille plus facilement la nuit X Est très gourmande X Adore le vin rouge X Possède un rire strident X Est très souple X A tendance à stalker X Est moqueuse X Fume de temps en temps X Apprécie tous les styles de musique X Chante du rock  X Fait beaucoup de sports et notamment des sports de défenses X À toujours un mini revolver dans son sac à main X A peur des créatures reptiliens (et des serpents en général) X Est une gameuse X Aime bien les blinds tests X Adore le café

Tu veux connaître mon histoire ?

Aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, Thalie a grandit seule avec sa mère, sans père. Cette question du père l'a toujours travaillé et à forgé cette envie irrépressible de vérité. Pourquoi ? Parce qu'elle a rapidement compris en grandissant qu'on lui mentait. Sa mère en premier lieu, lui avait raconté que son père était mort dans un accident de voiture. D'accord, très bien. Sauf que parfois, des détails changeaient dans la version. Certes, souvent, sa mère la faisait taire, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie. Alors Thalie se tournait vers sa grand mère. Petite, elle ne comprenait pas l'expression de son visage, qui se refermait alors qu'elle était la joie même. Alors dès qu'elle fut en âge de mener son enquête, elle le fit. Il y avait un mystère qu'elle n'arrivait pas à saisir et cela l'agaçait. Des questions qui restaient sans réponses, en suspend. Parallèlement à cette affaire, plusieurs autres mensonges banales furent révéler par la jeune fille qu'elle était et qui lui prouvait qu'elle avait raison. Sa mère avait tendance à lui cacher beaucoup de choses. D'accord, elle avait une vie privée en dehors d'elle mais tout de même ! Elle était en droit de savoir par exemple qu'elle fréquentait un autre homme qui comptait habiter avec elles ! Elle était en droit de savoir que l'argent ne coulait pas à flot et que sa mère se privait pour elle. Elle n'était plus une enfant ! Elle n'était pas un animal de compagnie ! C'est à ce moment, où du moins Thalie crut se souvenir que c'était à ce moment là, vers les 15/16 ans qu'elle développa des talents de recherches. On l'appelait la fouineuse au lycée. Thalie avait tendance à déterrer les cadavres -métaphoriquement- et les exposer au grand jour. Elle commença par révéler les secrets de ses camarades de classes, qui sortait avec qui, qui trompait qui, qui faisait des faux bulletins, qui mentaient aux professeurs, avant de s'attaquer à plus gros. Vers 18 ans, elle pu s'attaquer au dossier de sa vie. Ce père absent. Elle avait déja compilé par mal d'informations mais elle alla plus loin, toujours plus loin, cherchant partout des indices, prenant même des fausses identités pour recueillir des informations confidentiels. Et elle apprit la cruelle vérité. Son père ne s'appelait pas Jeffrey Gloucester. Il n'était pas patron de sa boutique de livres. Il n'était pas un homme attentionné, fidèle et protecteur et surtout, il n'était pas mort dans un accident de voiture en rentrant du travail alors qu'elle venait d'avoir deux ans. Non. Son père s'appelait Aaron Starveling. Grand hématologue connu dans le monde entier pour ses recherches sur les syndromes mononucléosiques. Mais pas seulement. Thalie apprit en le rencontrant après avoir attendu des jours un rendez vous et y être allé au culot, qu'il était chercheur dans la Scyre. Une organisation mondiale recueillant et étudiant toutes les informations possibles sur un autre monde, Isulum, qui regrouperait des créatures magiques et imaginaires arrivant parfois à se retrouver sur Terre. Thalie n'y cru rien au début. Elle le traita de fou et comprit pourquoi sa mère avait menti sur son sujet. Cependant, cette nouvelle resta dans sa tête et elle se mit à chercher comme elle le fit si bien. Quand elle retourna voir Aaron dans son appartement cette fois ci, pour finalement lui demander plus d'informations, elle vu de ses propres yeux ce dont il avait parlé. Observant par la vitre, elle remarqua un homme habillé comme au 19e siècle, accompagné d'un petit blondinet. Elle avait du mal à entendre mais son instinct lui hurlait que quelque chose de grave aller se passer. Au moment où l'homme sorti une faux, Thalie brisa la vitre avec son poing en hurlant, faisant tourner les trois têtes vers elle. Le blondinet se rapprocha pour ouvrir la vitre et Thalie en profita pour lui faire une prise de karaté , sport qu'elle pratiquait depuis des années, le plaquant au sol en criant qu'elle n'hésiterait pas à lui briser le bras si on ne lui expliquait pas la situation. Ce fut le grand brun, du nom d'Esthéban -un faucheur- qui confirma ce qu'Aaron lui avait dit des semaines plus tôt. Mais à la différence que cette fois ci, il n'était pas là pour discuter. Il était l'heure pour Aaron de mourir. Thalie en était si choquée qu'elle ne sut plus comment réagir. C'est Aaron qui alla vers elle, lui disant qu'il était désolé pour tout, qu'elle devait absolument aller voir un certain Viktor Barton et il sortit ensuite une clef de sa poche qu'il lui donna. Ensuite, il alla voir Esthéban, lui murmurant une chose sur l'héritage avant de mourir d'une crise cardiaque sous ses yeux. Le faucheur attrapa une sorte de lumière bleue qu'il fourra dans un sac. Bizarrement, elle était plus apaisée qu'elle ne l'aurait cru. Plus tard, elle sut que c'était grâce à Aguistin, le blondinet qui s'était relevé et qui lui tenait la main. Cette nuit là marqua un tournant dans sa vie. Esthéban lui avait lancé un regard froid avant de disparaitre. Elle se retrouva seule avec le corps de son père sans vie.

Elle appela les pompiers, avec un calme qui l'a surprenait elle même et attendit les secours. Bien sur, il était trop tard quand ils arrivèrent. Elle décida de ne pas les suivre, restant dans cet appartement qu'elle ne connaissait pas. Quelques heures passèrent avant qu'elle ne se mette à le fouiller entièrement. Elle voulait des réponses. Qu'est ce qui était vrai ? Qu'est qui était faux ? Qui était vraiment son père ? Elle finit par trouver un ordinateur portable dans le double fond du tiroir à sous vêtement. Décidant de ne pas rester là, elle rentra chez elle pour l'analyser et peut être aussi trouver la signification de cette clef. Elle y passa des jours et des nuits, arrêtant d'aller à l'université, restant enfermé dans sa chambre malgré les tambourinades de sa mère qui commençait à s'inquiéter. Ce qu'elle découvrit était si fascinant qu'elle ne compta plus les heures. Elle oublia même de se nourrir si on ne lui rappelait pas. Trois semaines exactement après ce qui s'était passé, Esthéban apparu dans sa chambre. Seul. Elle ne sursauta même pas, plissant ses yeux cernés avec un léger sourire. Il ne prononça aucune parole, attrapant seulement sa main pour la téléporter. L'atterrissage fut brutal et elle vomit à ses pieds. Devant elle, un immense bâtiment au cœur de New York. Esthéban n'attendit pas et rentra en passant à travers la porte avant de lui ouvrir. Thalie n'hésita pas, malgré le fait qu'elle était encore en pyjama, les cheveux gras, puant la transpiration, son estomac gargouillant de faim. Son esprit tournait à plein régime. Elle savait que la vérité était proche. Elle suivit le faucheur dans un dédale de couloirs avant d'arriver devant un bureau. Esthéban refit le même coup de traverser et encore une fois elle le suivit. En face d'elle, se trouvait trois hommes et une femme qui haussèrent les sourcils en la voyant. Ils n'étaient pas étonnés par la présence du faucheur non, mais par la sienne. Esthéban expliqua d'une voix grave que Starveling l'avait désigné comme son héritière et qu'ils n'avaient plus à en chercher un. Elle prendrait son poste quand elle serait en âge de le faire. Il n'y avait pas à discuter et l'assemblée ne moufta pas. Esthéban se tourna vers elle, et pour la première fois, elle vu un sourire sur ses lèvres fines quand par politesse il lui dit aurevoir avant de partir. Le silence qui dura entre les cinq humains fut lourd et elle finit par le briser en se présentant. Ce fut la femme, dont les traits laissés voir qu'elle était la plus âgée mais dont sa posture le cachait, qui se leva de son siège pour aller la saluer chaleureusement. Gracie Stanton-Bishop, la responsable de la section Europe de ces fameux gardiens de la Scyre. Puis ensuite, l'homme qui se trouvait à ses cotés, un brun dont le sourire charmeur ne lui fit ni chaud ni froid, qui enleva ses lunettes pour on ne sait quelle raison. Erik Folmeiner. Son bras droit. Un autre bras droit, et pas des moindres. Celui de son père. Jeremy Cloudhead. Un grand blond aux épaules carrés qui s'approcha d'elle, une pointe d'émotions dans le regard. Il l'enlaça tandis qu'elle se crispait, ne comprenait cette soudaine proximité. Et le dernier homme de la pièce, qui n'avait rien dit, qui ne s'était même pas levé et qui l'observait comme une potentielle proie. Owen Sullivan. Le chef de la section états unis de la Milice Prasidium. Le deuxième organisme qui travaillait en synergie avec la Scyre, censé lui, être le bras armé et militaire des gardiens. Des chasseurs protégeant les innocents de tous les dangers qui rodaient dans l'ombre. Cette nuit là, Thalie sut que sa vie avait basculé à jamais. Gracie lui expliqua en partie les règles de la Scyre. Elle prendra son poste de chef, qui lui était du grâce à sa lignée, le jour de ses 25 ans. En attendant, elle apprendrait le métier avec Jeremy, qui serait un peu comme son régent avant de reprendre son poste de bras droit. Tant mieux, celui lui convenait très bien !

Au final, sa vie ne changea pas radicalement sur le moment. Bien entendu, elle était perturbée par tout ce qu'elle venait d'apprendre et de découvrir, mais dans son quotidien, tout était plus ou moins normal. Elle reprit ses études, sortait avec le peu d'amis qu'elle avait et le week end, elle se rendait à New York pour commencer sa formation mais pas seulement. Jeremy était l'un des meilleurs amis de son père, sans doute le seul à vrai dire et il lui appris tout ce qu'il savait. Avoir une vie normale n'était qu'une illusion. Il fallait faire des concessions. Des sacrifices. Aaron avait décidé, de ne pas révéler à sa compagne la vérité. Il avait préféré mentir quand elle avait failli découvrir ce qu'il faisait vraiment. C'était une mauvaise idée. Il quitta Alice Gloucester alors que leur fille n'était âgée que d'un an. Jeremy lui raconta que cet épisode avait plongé Aaron dans une sorte de dépression qu'il arrosait tous les soirs de whisky. Lui même n'était pas d'accord avec cette méthode mais Aaron n'écoutait personne. Thalie sut de qui elle tenait ça. Cependant, Aaron n'était pas devenu un prêtre et lors de ses soirées arrosées, il rencontra une autre femme. Savannah Barton. Ce n'était rien de plus qu'un coup du soir mais aux répercussions plus graves. Voila qu'abandonner un enfant ne lui avait pas suffit. Il en eut un deuxième sur la conscience. Viktor. Est ce qu'il changea ? Non. Jeremy lui expliqua qu'il se souvenait encore de la dispute qu'ils avaient eu à ce sujet. Aaron était ferme. Il fallait qu'ils restent en dehors de tout ça. Pour leurs sécurités. C'était mieux ainsi. Il subvenait à leurs besoins matériels et leurs mères s'occupaient du reste. D'un coté, Thalie pouvait comprendre mais d'un autre, une colère sourde envers lui se forma. Mais de toute façon, il était trop tard. Aaron était mort. Cela ne servait à rien de ressasser. Cependant, Viktor était toujours bien là, et elle pouvait réparer les erreurs de leur paternel. Après quelques recherches, elle finit par le trouver. Dans une famille d'accueil, qu'il comptait bientôt quitter, comme les deux dernières depuis la mort de sa mère. Ils discutèrent pendant des semaines avant qu'elle ne propose tout simplement de venir habiter dans le studio qu'elle louait grâce à Jeremy non loin des bâtiments de la Scyre. Elle y avait déménagé deux mois auparavant, actant finalement son bouleversement majeur. Viktor accepta avec un grand bonheur et fut mis au courant de la situation. Comme toujours, il prit la chose avec grand calme. Contrairement à Thalie, il pardonna à Aaron.

Deux ans plus tard, en 2013, Gracie décéda et Thalie fut invitée à ses funérailles en Angleterre. En deux ans, elle avait appris à aimer cette femme, qui n'hésitait pas à se déplacer en personne tous les deux mois pour suivre son évolution. Elle était douce, pédagogue mais aussi ferme. Une rigueur à toute épreuve. Thalie en fit son modèle. Tout comme pour Aaron, une succession était toute désignée. Après les funérailles, on l'invita au siège londonien. Si elle s'était tenue en retrait pendant les cérémonies à coté de Jeremy, elle fut plus bavarde pendant la réunion. Elle fit enfin la rencontre en personne de Socrate Kowalski, le petit fils de Gracie et de Théodore Folmeiner, le fils d'Erik. Ce dernier allait assurer la régence jusqu'au 25 ans de Socrate, qui n'en avait que 23 pour le moment. Si elle trouva Théodore tout aussi avenant que son père, elle eut beaucoup plus de mal avec Socrate. Elle fut même déçu, ayant l'impression qu'il n'était absolument pas comme Gracie. Elle pouvait voir qu'il l'a jugeait par dessus ses lunettes rondes de premier de la classe. Il connaissait tout. Il savait tout. Il était un génie et elle une idiote. Elle allait lui montrer si elle était juste une cruche. Visiblement, cela fit bien rire Jeremy et Erik. Pendant tout son séjour en Angleterre, elle préféra rester avec Théodore, qui lui fit visiter autant la ville que leurs bâtiments. S'ils avaient les mêmes pièces qu'en Amérique, le style était différent. Elle avait l'impression de se retrouver dans un vieux château hanté. Elle préféra à vrai dire, que le sien qui ressemblait plutôt à un bunker de la seconde guerre mondiale. Théodore lui présenta aussi quelques chasseurs européens, notamment Konstantin, son cousin, un blond bourru ayant le charme familial. Quand elle rentra en Amérique, elle apprit qu'un nouveau chasseur allait gérer la section américaine de la milice. Gracie lui avait expliqué que contrairement à eux, la Milice désignait leur commandant dans leurs troupes. Ils votaient pour leur dirigeant. Jeremy avait ricané en lui disant que c'était un semblant de mixité. Ils critiquaient la Scyre, mais au fond, ils faisaient pareil. Surtout aux Etats Unis. La preuve, le nouveau commandant n'était rien d'autre que le fils d'Owen. James Sullivan. Contrairement à son paternel, Thalie le préféra. Il était beaucoup plus avenant, prônant même pour un rapprochement entre leurs deux organismes car si sur le papier, le Prasidium et la Scyre devaient travailler main dans la main, la réalité était tout autre. Elle avait remarqué que la majorité des gardiens méprisaient les miliciens, et inversement, eux, les traitant de rats de bibliothèque. Il y avait des exceptions, comme Théodore, Konstantin ou James.

Au fil des ans, elle rencontra les différents chefs de secteurs de la Scyre et de la Milice. Ses relations avec eux étaient neutres, plutôt cordiales. Celle avec Socrate finit par s'améliorer, et la remise de son diplôme de mathématicienne l'avait aidé, pensa t'elle. Néanmoins, elle ne pouvait aimer tout le monde. Sa franchise lui causait pas mal de soucis et notamment quand elle était en Europe, où elle se prenait la tête, souvent, régulièrement même avec la milicienne en chef, Ezra Daucourt. Elle avait du mal avec cette femme hautaine ! Ce n'était pas de sa faute tout de même. Heureusement qu'elle ne travaillait pas directement avec elle.
Quand se fut son tour d'être nommé officiellement à la tête de la section américaine, en 2017, tout le monde était présent. Même Esthéban, qu'elle avait croisé quelques fois était venu pour lui dire qu'il était satisfait de travailler avec quelqu'un comme elle. Socrate et Théo, qui avait assisté à la scène, n'en était pas revenu. Quand le faucheur était parti, ils s'étaient rués sur elle, pour débriefer de cette situation. Thalie avait juste rigolé en disant qu'après tout, eux aussi avait des relations cordiales avec d'autres créatures. C'était d'ailleurs, cette cordialité, qui fit choisir le domaine de la Mort comme sujet. Tous les gardiens avaient un domaine d'étude spécialisé. Le sien serait donc Maltan, le continent de la Mort. Qui n'avait jamais rêvé de percer les mystères de l'au delà ?

Thalie avait été à la bonne école, et même si Jeremy restait son bras droit, elle se développa considérablement comme chef, essayant toujours de ressembler à Gracie. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Socrate et Théodore étaient devenus ses meilleurs amis. Quand la pression devenait trop forte, elle pouvait sonner à la porte de James pour "décompresser". Viktor, qui avait été mis au courant de la situation, émettait le souhait de plus en plus fort de devenir un gardien. Il était sur le point de finir ses études de médecine. Il ne lui restait que quelques mois quand il disparu. Tout simplement. À partir du 27 Février 2022, plus personne n'entendit parler de Viktor. Bien entendu, Thalie n'en resta pas là. Elle le chercha partout, demandant de l'aide à ses amis, ses connaissances. Au final, ce fut Esthéban qui lui apprit qu'il était mort. Si Thalie était restée de marbre pour son père, elle laissa éclater sa colère face au faucheur, et même Aguistin n'arriva à apaiser la tempête qu'elle était devenue. Personne en vérité, n'arriva à la calmer. Tous assistèrent impuissant à la résurgence de toute la colère qu'elle avait accumulé le long de ses années où elle faisait comme si de rien n'était. Elle refusait ce verdict et elle était bien décidé à le récupérer, se fichant des avertissements d'Esthéban.

Heureusement qu'un autre problème plus grave apparut quelques mois après ....

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