Fiche de Livio

Caractère
Aimant • Calme • Colérique • Persévérant • Têtu • Entier • Maniaque •  Travailleur • Révolutionnaire • Stratège • Protecteur  • Utopiste • Romantique • Sportif • Légèrement alcoolique •

Livio est double. Il peut être tout aussi calme qu’une rivière en été et passer en une fraction de seconde au torrent débordant de rage en plein coeur de l’hiver. Il se maîtrise, contrôle le feu colérique qu’il a en permanence dans son coeur, mais il ne lui faut pas grand chose pour basculer, pour faire sortir le monstre avide de sang. Son son visage sérieux, sous cette personnalité travailleuse, ne comptant pas ses heures pour accomplir ses tâches, se trouve un être débridé, bagarreur, séducteur, dominateur. Il porte en lui cette dichotomie comme le soleil et la lune. Diurne il a été ce médecin charmant, que tout le monde appréciait pour la valeur de son travail, et de ses qualités “humaines”, ses idéaux républicains et sa force de tout changer. Nocturne, il est ce rapace carnassier, qui laisse ses pulsions le contrôler. Dès le départ, il était marqué de la croix qu'il allait porter toute sa vie. Le contrôle de soi, qu'il réalisait grâce aux missions qu'il se donnait. Livio a toujours été empreint d’idéaux et d’idéologies. Grand philosophe, orateur hors pair, il aime les débats pour faire avancer la société, toutes les sociétés. Il préférera toujours essayer de parler, de discuter pour faire avancer les choses. Mais si, sa patience est atteinte, les poings et les armes sont aussi de bons arguments pour faire pencher la balance en sa faveur, ce qui malheureusement, arrive toujours très vite sur Isulum. Sur Terre aussi. Une de ses grandes qualités est la protection. Livio pourrait donner sa vie -qu'il n'a plus- pour sauver ceux qu'il considère comme sien. Son amour pour son clan est immense. C'est sa famille, et pour la famille, on donne tout. Pour les amis aussi. Osez toucher à celui ou celle qu’il considère digne de son intérêt et vous serez vidé de votre sang en un clin d’oeil. Même si Aguistin est l’incarnation du mot énervement ; Même si Dolorès est l’incarnation du mot fatigue. Il apprécie ces deux garnements qu'il a déjà sauvé plus d'une fois d'un mauvais pas.


Physique Possède quatre tatouages X Ses yeux deviennent rouge quand il utilise ses pouvoirs ou qu'il boit du sang X Possède deux canines rétractables
Quelque chose te différencie ? Vampirisme:


“Lorenzo di Piero de' Medici, homme de lettres, banquier, artiste mais surtout dirigeant de la République florentine
vient de nous quitter d'une longue maladie en ce 8 Avril 1492 Nous souhaitons aujourd’hui lui rendre hommage et continuer le combat qu’il aurait mené tout au long de sa vie.”

Le prêtre fit un signe de croix avec l'encensoir et la foule applaudit, sobrement. Quand au dudit mort, qui aurait dû se trouver dans le cercueil, il se retenait fermement de ne pas faire stopper cette mascarade, caché derrière un des grands arbres du cimetière. Il n’était pas mort. Il aurait dû, cette balle ayant traversé son coeur mais il ne l’était pas, tout simplement parce qu’on l’en avait privé. Alors qu’il avait senti un courant d’air frais, pensant que la Mort venait le chercher, il s’était retrouvé encerclé, par cinq individus qui parlaient dans une langue qu'il ne connaissait pas et une douleur encore plus violente que la précédente l’avait étreint. Il ne pouvait pas bouger et assister impuissant à sa saignée. Les individus lui avaient ouvert les veines et son sang se répandait au sol pendant quelques minutes avant qu’ils ne mettent leurs bouches dessus, sur ces plaies géantes. Puis ce fut le noir complet. Quand il ouvrit les yeux, il était seul, au milieu des cadavres, totalement perdu, ne comprenant pas ce qui se passait avec juste une envie irrésistible de tuer, de voir couler le sang pesant sur sa poitrine en plus des différentes souffrances qu'il ressentait dans son être. Il erra pendant quelques jours, réfléchissant à la situation, se rendant même dans son ancien palais, caché, comprenant que quelque chose d'anormal s'était passé. Visiblement le complot contre lui avait prit une toute autre dimension et les auteurs n'étaient même pas au courant qu'il n'était pas mort, pensant qu'ils avaient réussi leur coup. Il essayant de réfréner ses pulsions, la conscience de sa vie d’avant étant encore plus présente. Or l’appel de la chaire fut bien plus forte et la douleur qui tambourinait dans son esprit n'arrangeait rien et comme un animal sauvage il attaqua une proie, faible, son premier meurtre gratuit, dont le seul but était de s’abreuver. Il s’évanouit après avoir vidé entièrement le jeune homme de son sang, ne lui laissant aucun liquide dans son corps plat. En reprenant conscience, la culpabilité l’envahit alors qu’il remarqua la présence d’un être éthéré, qui fumait une cigarette et qui n’avait pas l’air foncièrement heureux qu’il se réveille comme si de rien n’était. Il avait le choix, soit le suivre pour rencontrer la Mort, soit rester là et attendre que le groupe de vampires, vu qu’il s’agissait de ça revienne le chercher pour lui apprendre les bases et le ramener sur Isulum, le monde parallèle à la terre, le monde matériel de toutes les croyances. Lorenzo, déstabilisé, choisit la première option, essayant de contenir la rage qui bouillait dans ses veines. Quand il rencontra la Mort, il hurla. Il se déchaina, laissant la colère déferler ses les deux êtres qui le regardait en silence. On venait de lui voler son âme, de lui voler son repos éternel, on l’avait transformé en démon et pour le croyant qu’il était, ce n’était tout simplement pas possible. Il réclamait justice et vengeance. La Mort lui proposa un deal. Elle récupérerait son âme pour lui donner une mort digne de son nom s’il se mettait à son service. Avait il vraiment le choix ? Lorenzo accepta, sans trop réfléchir, ne pouvant imaginer qu’elle le trompait, ne connaissant rien en ce nouveau monde. Il avait une mission, détruire ce groupe de vampires qui osaient la défier. Une fois cela fait, elle pourrait l’aider. Et maintenant, il attendait. Il les avait vu, dans la foule, un sourire en coin que tout se passe selon leur volonté. Si seulement ils savaient ce qui les attendaient … jamais il ne l’aurait choisi à lui pour accomplir leurs méfaits sanguinaires.

Ce n’est qu’au bout de quelques années, que Lorenzo se rendit compte que la Mort l’avait dupé. Mais lui en voulait il vraiment ? Non, il ne pouvait pas. Elle l’avait aidé, malgré cette supercherie en lui offrant cette possibilité d’avoir un autre but que corrompre les humains ou de se battre éternellement. Esthéban, comme ce nommé l'être éthéré qui l'avait rencontré la première fois l'amena sur Odola, le territoire des vampires, qui se trouvait juste à coté de Maltan. C'était tout simplement le chaos. Les vampires venaient de rentrer en guerre contre la Mort un siècle avant pour obtenir leur autonomie. Quand le grand transfert avait eu lieu, les vampires qui s'étaient rassemblés en une immense communauté sous la houlette du tout premier vampire, Cyngfhael, maudit par le dieu X et qui avaient vu qu'ils ne feraient pas le poids contre les autres créatures qui se battaient avaient joué finement un accord avec la Mort. Après tout, ils étaient techniquement morts. Leurs âmes avaient été aspirés en énergie, dévorés. Ils ne pouvaient plus être jugés et reposer en paix. Ils étaient condamnés sans procès aux tourments éternels alors qu'ils avaient été humain. Ce n'était pas juste. La Mort, déjà bien contrarié par ce qui se passa, finit par accepter de leur céder un bout de territoire, au Nord Est de Maltan. Or ce n'était pas gratuit. Ils avaient pour missions de protéger le continent des et de la Mort des incursions, qui au final, n'arrivaient pas si souvent que ça. La guerre sur Isulum finit par prendre fin avec la création du Conseil pour la Paix et l'Harmonie. Cyngfhael fit tout désigné pour être le représentant de leur race et la paix dura pendant plusieurs années. Or, un jour, Cyngfhael disparut et toute l'organisation s'écroula. Les vampires, qui, dans l'ombre, complotaient et projetaient de retourner sur terre, maintenant que plus aucunes menaces n'y étaient se révélèrent pour entrainer les autres dans la tourmente. Cependant, même dans ce groupe, il y avait des dissidents. Certains voulaient ramener des humains sur Isulum pour créer de nouveaux vampires et étendre l'empire d'Odola tandis que les autres voulaient tout simplement aller conquérir la terre. Une révolte éclata ... puis finalement la guerre s'immisça dans chacun, personne n'étant neutre. Chacun avait un avis et ceux qui voulait la paix, content de leurs situations prirent aussi les armes. Le CHP laissa faire, suivant cette révolution de loin mais quand cela prit de l'ampleur, que les gardes durent faire la chasse à ceux qui traversaient les portails illégalement, le conseil jugea que la Mort devait régler cette situation au plus vite. Contrariée, elle hésita à tous les annihiler d'un claquement de doigt mais finalement, la raison l'emporta. Elle ne voulait pas mettre la balance de l'équilibre des forces en péril et de toute façon, elle savait pertinemment - contrairement aux autres- qu'elle ne pourrait jamais tous les tuer. Des nouveaux reviendraient, ceux restés sur Terre. Alors elle rentra aussi dans cette partie de poker. Elle envoya ses créatures espionner, lui rapporter ce qui se passait réellement puis elle réunit tous les vampires désireux de rester sur Isulum en harmonie avec les autres et les humains. Ils n'étaient pas nombreux mais ils suffiraient à faire ce qu'ils devaient faire. Elle leur promis une récompense à la hauteur de leur espérance. Leur âme. Ce qui signifiait la fin de toutes leurs souffrances. La même promesse qu'elle lui avait faite. Livio l'avait cru. Il s'était battu. La Mort ne l'avait pas choisi au hasard. Elle avait aussi missionné ses faucheurs pour qu'ils lui ramènent directement les vampires fraichement transformés pour voir si elle pouvait en faire quelque chose. Alors quand Esthéban était venu lui parler de ce Lorenzo, c'était sa chance. Il avait été le garant de la stabilité politique obtenu des années plutôt par la paix de Lodi en donnant à l'Italie une nouvelle organisation politico-institutionnelle et prônant une politique de l'équilibre. Parfait. C'était ce qui lui fallait. De plus, en se penchant un peu plus sur sa vie, elle avait vu son intelligence, sa capacité à être stratégique et ne pas hésiter à utiliser la violence pour arriver à ses fins. Il serait son fer de lance pour rétablir la paix sur Odola.

Alors quand la vérité lui avait sauté aux yeux, que jamais en réalité il ne serait apaisé, jamais il n’aurait droit à la paix car son état était irréversible, son âme perdu à jamais, il n’avait rien fait. Il avait eu un petit temps de latence, se demandant si au final il ne valait mieux pas qu’il se livre à un chasseur de vampire sur terre pour qu’il le détruise totalement -il n'allait tout de même pas se livrer à l'ennemi territorial-. Non, au final, son tempérament libertaire reprit le dessus. Il terminerait sa mission et ferait d'Odola la nouvelle Florence. On lui avait enlevé son droit de mourir. Très bien, il allait reconquérir son droit de vivre. Il décida de changer de nom. Lorenzo devient Livio. Medicis devient Osdros. Il reprit la guerre en main et établit une nouvelle stratégie. Les humains allaient l'aider. Esthéban lui avait expliquer le fonctionnement de la Scyre et du Prasidium, anciennement l'Herméneutique de l'épée dorée et de l'accord qu'ils avaient réalisés avec le CHP. Si des créatures allaient sur Terre, malgré les arrêtés, les chasseurs étaient libres d'en faire ce qu'ils voulaient. Livio avec l'aide de son nouvel ami qui se trouvait être l'un des ambassadeurs -pas forcément par choix- contacta donc les sections en question, expliquant qu'une vague massive de vampires allaient débarquer par les différents portails situés en Europe. Ensuite, Livio lança une rumeur sur une potentielle armée de vampires qui se construisait sur Terre. Les faucheurs et les récepteurs amplifièrent ce bruit, expliquant à haute voix qu'ils faisaient des signalements de plus en plus nombreux au service de surveillance du CHP. Ainsi, les vampires ayant pour projet d'asservir les humains tombèrent dans le piège tendu en traversant les portails d'Odola, ne se doutant pas de l'accueil réservé. Les quelques qui restaient sur le territoire furent vite éradiqué par Livio et ses troupes. Il ne restait plus que les vampires réclamant un territoire beaucoup plus grand, des territoires même. Il fallut à Livio, et Hélène, son bras droit, une vampire de l'aristocratie française, descendante directe de la lignée de Cyngfhael, faire preuve d'une patience gigantesque pour arrêter les conflits et proposer des négociations. Finalement après de longues discussions, il fut décidé d'une sorte de référendum pour déterminer l'issu de la guerre. Choisir entre l'indépendance du territoire, la paix et la prospérité ou l'extension d'un territoire encore rattaché à Maltan, non stabilisé voulant créer des guerres en continu avec tous les autres continents et déstabiliser entièrement Isulum. Livio prêcha pour sa paroisse comme il l'avait fait deux siècles avant, argumentant qu'outre le fait de se mettre toutes les créatures du monde à dos, certaines ayant un pouvoir beaucoup plus grand que le leur, le conseil allait finir par perdre patience et cette fois, ce ne serait pas uniquement les coupables qui finiraient exterminés ou envoyés dans les limbes. Oh non. Ce serait tout le monde. Finalement, la majorité se rangea derrière Livio et Hélène. Esther et Octavian, ceux qui militaient pour continué la guerre capitulèrent devant la perte de leurs troupes. Or ce n'était pas fini ! Livio avait certes obtenu la paix temporaire sur Odola, mais il en voulait plus. D'abord, il demanda à la Mort ce qu'elle lui avait promis. Pas leurs âmes, tout le monde avait compris que ce n'était qu'une douce chimère. Elle sépara entièrement le territoire d'Odola de Maltan, proclamant leur autonomie. Ensuite, Livio se rendit avec Hélène au CHP pour négocier les termes d'une nouvelle juridiction. Certes, ils n'auraient plus le droit de créer de nouveaux vampires  mais ils pourraient aller récupérer les nouveaux nés sur Terre. Effectivement, il y avait plusieurs possibilité pour créer un vampire. Transformer un humain par morsure en rendant malade son âme pour la faire disparaitre. C'était malheureusement la façon la plus courante. Où naître déjà vampire, façonné par les humains grâce à la Lùth. Le CHP ne pouvait contrôler ça, estimant que c'était aux humains de s'en occuper, elle autorisa donc des expéditions de vampires quand cela serait nécessaire. De plus, le CHP ne poursuivrait aucuns vampires qui avaient voulu l'extension, signe de sa clémence et de sa volonté de tourner la page. Au final, cette guerre avait fait beaucoup de victimes et les vampires n'étaient pas plus d'une dizaine de milliers. C'est tout naturellement que Livio prit la tête du territoire mais pas seulement. Il créa son propre clan, rassemblant les vampires avec les mêmes idéaux que lui. Il savait que même si la paix avait été voté, des vampires étaient contres. Dans la logique qu'il avait toujours eu, il leur montra alors qu'ils étaient minoritaires mais qu'ils seraient quand même acceptés. Le clan Osdros naquit. Quand à Esther et Octavian, ils étaient peut être perdants, respectant la volonté des gagnants et du CHP mais en aucuns cas ils acceptèrent de se rejoindre à Livio. Ils créèrent leur propre clan, celui des Vaghtar, allant s'exiler dans les montages enneigés du Nord Ouest d'Odola.

Livio repris l'immense manoir de Cyngfhael au Nord Est, non loin de la seule ville qui avait été crée des siècles auparavant. Rimioran. Il entreprit d'expandre son nouveau domaine en l'accolant à la cité, réalisant les projets qu'il n'avait pu faire de son vivant. En toute logique, il fut nommé ambassadeur du territoire pour le CHP.